Le gardien de l'âme

<< Quand l'ésprit s'habitue, être normal devient anormal >>. << L'ésprit d'un guerrier doit être aussi solide que son arme, aussi impénétrable que son armure, aussi clair que l'eau de roche. >>.

<< Une pensée devient une humeur, une humeur devient une habitude, une habitude devient un tempérament. >>

- L'ésprit est la substance non étendue, non matérielle, qui se manifeste chez l'homme par la pensée, il est ce qui inspire ou détermine telle attitude, tel comportement propre à une personne, à un groupe, à une époque. On peut aussi lui attribuer plusieurs définitions, cela varie et dépend totalement de l'auteur et du contexte. L'esprit désigne généralement une forme d’existence immatérielle, spirituelle, transcendante, qui n'est pas factuelle (phénoménale), mais substantielle ou dérivée comme attribut de la substance. Dans cette optique métaphysique et religieuse, l'esprit est en rapport avec le divin, l'Idéalité absolue, entités auxquelles l'homme accéderait partiellement.

-La pensée au sens large du terme, est une activité psychique, consciente dans son ensemble (mais parfois incontrôlée), qui recouvre les processus par lesquels sont élaborées, en réponse aux perceptions venues des sens, la synthèse des images et des sensations réelles et imaginaires qui produisent les concepts que l'être humain associe pour apprendre, créer, agir et communiquer dans la réalité. ( Wikipedia )

La pensée est une réalité psychique qui occupe un espace mental dans le cerveau et l'esprit. L'ésprit lui est constitué de pensées positives ou négatives. Dans les lignes si-dessus la pensée est définie dans le sens le plus large du terme comme étant une activité psychique, consciente dans son ensemble mais aussi parfois incontrôlée ce qui renvoie au ( conscient ) et au ( subconscient ). L'ésprit peut être toutefois considéré comme étant la petite voix intérieure de l'homme, celle qui le guide, qui lui dicte ce qu'il doit faire, c'est sa raison. Aristote eu à dire : << La raison distingue l'homme de l'animal >>; Donc l'ésprit c'est le souffle de vie, c'est l'âme, c'est Dieu en l'homme. Tout comme aussi pour Freud c'est le ( surmoi ) régulateur, le juge intérieur des actions, des pensées et idées.

La pensée elle émane des perceptions venues des sens alors que, l'ésprit c'est la connaissance, la conscience de la vie et de la réalité. Sans l'esprit il n'y a pas de pensée, pas de sensation mais surtout pas de réalité.

<< Quand l'ésprit s'habitue, être normal devient anormal >>

L'habitude est la pratique d'une activité physique ou mentale au quotidien qui est captée et normalisée par le cerveau ( inconscient ). C'est la disposition acquise, relativement permanente et stable, qui devient une sorte de seconde nature. Elle est en quelque sorte un pouvoir qui facilite l'effort. Quand l'ésprit s'habitue, la pratique se normalise devient une pensée évidente un réflexe. Pour illustrer ce thème ( Quand l'ésprit s'habitue... ) nous pouvons prendre pour exemple un soldat à l'armé. Il est bien formé, discipliné fort dans la pratique. On lui a inculqué des principes physiques et moreaux ( l'obéissance, la fidélité... ); son âme, son essence même se transforme, il développe des réflexes, de l'aptitude ( combat, tire... ); son esprit change, ses pensées, sa vision ainsi que sa réalité des choses. S'il ait eu à faire la guerre, c'est plusieurs fois plus important le niveau de normalisation de l'ésprit d'habitudes jugées saines ou malsaines. Consumé par des traumatismes divers, il ne peut supporter une autre réalité.

En amour, il peut être caractériser par quelque chose de fort vécue ( Des merveilleux moments, un amour fort ou interdit ) et aussi des troubles psychiques souvent liés à de mauvaises expériences. Une enfance assez difficile. On déduit qu'il est influençable et peut être corrompu par l'habitude.

<< L'ésprit d'un guerrier doit être aussi solide que son arme, aussi impénétrable que son armure, aussi clair que l'eau de roche. >>

Les anecdotes guerrieres, illustrent belle et bien " La pensée de l'ésprit " sa nature et sa définition. À travers des décennies le guerrier est considéré comme un combattant courageux, fidèle et triomphant qui combat pour incarner la justice et défendre ses valeurs; c'est sa vocation. Au sens propre du terme, le guerrier est celui qui n'abandonne pas celui qui n'a pas peur d'affronter d'éprouver ou de souffrir. C'est celui qui reste fort, confiant et incarne le respect, l'admiration de tous. Il est lucide, ordonné et clervoyant; c'est un principe de vie, c'est le grand gagnant.

<< Une pensée devient une humeur, une humeur devient une habitude, une habitude devient un tempérament. >>

Dans ce cas plus précis on peut parler du conscient et du subconscient, couronné et regulé par l'ésprit d'où : << L'ésprit du subconscient et du conscient >>. L'état psychique dépend ordinairement de l'ésprit subconscient, il traite et interprète les informations de l'ésprit ( l'âme ) que le conscient ne peut percevoir. Les vibrations, les énergies de l'extérieur afin d'affecter et d'impacter la réalité ou la vision de la réalité. Bob Proctor eu à dire : << Une pensée trop longue devient une humeur, et une humeur devient une habitude et une habitude un comportement >>. Cela décrit l'immense pouvoir de l'ésprit subconscient.